Les Flammes du Phénix

Nombre de messages : 24 Date d'inscription : 28/04/2007

Nalec, connu comme l'elf de sang, avait hérité depuis bien longtemps des Flammes du Phénix, et les guerriers qui composaient cet ordre l'avaient suivis jusqu'à la fin. Ainsi sur Herbory, ils s'installèrent et se développèrent, prospérant sans rencontrer de menaces. Un climat paisible les environnait, les guildes supposées combattants, ne les génaient guère plus que les indépendants. Le roi de Pilmaldur, elf aux yeux verts, portant une tunique d'argent sur laquel s'entre-mélaient des fils d'or, se rendit sur la place publique de la capitale.

Peuples et souverains d'Herbory,

Je me présente à vous en tant que dirigeant des Flammes du Phénix, et porte parole de ses seigneurs. Nous venons ici vous dire que cette île nous plait, et que les guerriers que nous sommes aiment à combattre ici. Cependant notre guilde a pour but premier de combattre la perifidie et d'instaurer un climat de paix entre les peuples. De ce que nous savons, il n'est nul besoin des Flammes du Phénix sur Herbory, car en effet son existence ne repose que sur ses principes et nous avons remarqué qu'hormis quelques luttes de pouvoir, cette terre n'avait guère besoin de nous. Nous recherchons activement le combat, comme notre éthique guerrière nous l'enseigne, sans pour autant le trouver à tous les coups

Nos guerriers sont à jamais liés, quoiqu'il puisse advenir de ce monde, cependant il apparait à présent que sacrifier nos désirs pour combattre ce que l'on nomme communément le "mal" n'est plus nécessaire. Ainsi donc notre guilde se dissout, rendant sa liberté aux membres, qui pourront ainsi jouirent de leur domaine sans aucune contrainte.

Nalec s'arrêta et plarcarda une affiche annonçant en quelques mots la dissolution des Flammes du Phénix.

Pour ma part, le sens du devoir m'a définitivement quitté, et j'agirais dès à présent sans aucune contrainte éthique ou moral. Le combat a peu d'intérêt, seule la victoire compte.

Derriere lui, adossé à un pilier se tenait le maitre d'Urioniel. Portant une ample toge à son habitude, il fixait l'elfe de Pilmaldur. Celui ci annonçait la fin des phénix avant même qu'ils aient eu le temps de porter son blason vers la gloire mais peu importait pour le Magicien. Pour lui, seul comptaient le combat et les défis et Herbory semblait prometteuse.
Alors que Nalec finissait son discours, Tyrion s'approcha de lui et posa sa main sur son épaule.
Que à jamais repose en toi le pouvoir du phénix.

Ce jour marque en effet la dissolution de notre guilde mais en rien les relations privilégiées que nos royaumes entrenaient et si l'un ancien phénix demandait de l'aide, je répondrai présent.

Contrairement à ce qu'a annoncé Nalec, je continuerai à me battre selon les valeurs qui furent miennes et ne compte en rien les changer, seulement n'étant plus tenu d'agir en tenant comptes de mes anciens frères d'arme ma diplomatie sera moins diplomatique si je peux m'exprimer ainsi.

Un des rares sourrires de l'elfe s'afficha sur son visage et il laissa un message à coté de celui de son ancien chef. Sur le parchemin, les passants pourraient lire que le prince cherchait une nouvelle guilde avec qui battailler et de nouveaux compagnons de boisson.